כָּל כִּנּוּיֵי נְדָרִים כִּנְדָרִים, וַחֲרָמִים כַּחֲרָמִים, וּשְׁבוּעוֹת כִּשְׁבוּעוֹת, וּנְזִירוּת כִּנְזִירוּת. הָאוֹמֵר לַחֲבֵרוֹ, מֻדָּרְנִי מִמְּךָ, מֻפְרָשְׁנִי מִמְּךָ, מְרֻחָקְנִי מִמְּךָ, שֶׁאֵינִי אוֹכֵל לָךְ, שֶׁאֵינִי טוֹעֵם לָךְ, אָסוּר. מְנֻדֶּה אֲנִי לָךְ, רַבִּי עֲקִיבָא הָיָה חוֹכֵךְ בָּזֶה לְהַחֲמִיר. כְּנִדְרֵי רְשָׁעִים, נָדַר בְּנָזִיר, וּבְקָרְבָּן, וּבִשְׁבוּעָה. כְּנִדְרֵי כְשֵׁרִים, לֹא אָמַר כְּלוּם. כְּנִדְבוֹתָם, נָדַר בְּנָזִיר וּבְקָרְבָּן:
הָאוֹמֵר לַחֲבֵרוֹ, קוֹנָם קוֹנָח, קוֹנָס, הֲרֵי אֵלּוּ כִנּוּיִין לְקָרְבָּן. חֵרֶק חֵרֶךְ, חֵרֵף, הֲרֵי אֵלּוּ כִנּוּיִין לְחֵרֶם. נָזִיק נָזִיחַ, פָּזִיחַ, הֲרֵי אֵלּוּ כִנּוּיִין לִנְזִירוּת. שְׁבוּתָה, שְׁקוּקָה, נָדַר בְּמוֹתָא, הֲרֵי אֵלּוּ כִנּוּיִין לִשְׁבוּעָה: Dire à son prochain “je m’interdis telle jouissance”, en employant soit le mot qonam, soit qonah, soit qonass1 Ce sont 3 modes différents du même terme corrompu., c’est énoncer un synonyme du terme sacrifice (et de la défense qu’il comporte). Si l’on a exprimé l’interdit par l’un des termes Haraq, ou Harakh, ou Haraf2 Ce sont les corruptions du mot Harame., on a formulé les synonymes de l’anathème (avec ses conséquences légales). Si l’on a dit Naziq, ou Nazih, ou Pazih, cela équivaut à l’engagement par Naziréat; de même en employant pour l’interdit les mots Shbouta, ou Shqouqa, ainsi que le mot Mohi pour vœu, on s’est servi des synonymes de serment (avec ses suites juridiques).
הָאוֹמֵר לֹא חֻלִּין לֹא אֹכַל לָךְ, לֹא כָשֵׁר, וְלֹא דְכֵי, טָהוֹר, וְטָמֵא, נוֹתָר, וּפִגּוּל, אָסוּר. כְּאִמְּרָא, כַּדִּירִין, כָּעֵצִים, כָּאִשִּׁים, כַּמִּזְבֵּחַ, כַּהֵיכָל, כִּירוּשָׁלָיִם, נָדַר בְּאֶחָד מִכָּל מְשַׁמְּשֵׁי הַמִּזְבֵּחַ, אַף עַל פִּי שֶׁלֹּא הִזְכִּיר קָרְבָּן, הֲרֵי זֶה נָדַר בְּקָרְבָּן. רַבִּי יְהוּדָה אוֹמֵר, הָאוֹמֵר יְרוּשָׁלַיִם, לֹא אָמַר כְּלוּם: Celui qui dit: “Ce que je mangerai de ce qui t’appartient sera pour moi comme non profane (mais sacré), ou non approprié pour moi, ni permis, que ce soit pur ou impur, qu’il s’agisse d’un reliquat de sainteté (resté après son temps), ou de ce qui est devenu repoussé (par suite d’un pensée défectueuse lors de l’offre3 Tous ces termes sont applicables au sacrifice.)”, se rend cet objet interdit. Mais s’il dit: “Je le considère comme un agneau (à offrir), ou comme les cellules (du Temple), ou comme les bois (à brûler sur l’autel), ou comme les feux, ou comme l’autel, ou comme le parvis sacré, ou comme Jérusalem”, si enfin il a formulé son vœu par l’un des ustensiles de l’autel, bien qu’il n’ait pas mentionné le mot sacrifice, c’est un engagement qui entraîne le sacrifice. R. Juda dit: contracter un engagement, en disant “Jérusalem4 "Sans dire: "" Comme Jérusalem ""."”, est non avenu.
הָאוֹמֵר, קָרְבָּן, עוֹלָה, מִנְחָה, חַטָּאת, תּוֹדָה, שְׁלָמִים שֶׁאֵינִי אוֹכֵל לָךְ, אָסוּר. רַבִּי יְהוּדָה מַתִּיר. הַקָּרְבָּן, כְּקָרְבָּן, קָרְבָּן שֶׁאֹכַל לָךְ, אָסוּר. לְקָרְבָּן לֹא אֹכַל לָךְ, רַבִּי מֵאִיר אוֹסֵר. הָאוֹמֵר לַחֲבֵרוֹ, קוֹנָם פִּי הַמְדַבֵּר עִמָּךְ, יָדִי עוֹשָׂה עִמָּךְ, רַגְלִי מְהַלֶּכֶת עִמָּךְ, אָסוּר: Quelqu’un dit: “ce que je mangerai de toi me sera comme un holocauste, ou comme une offrande de farine, ou comme un sacrifice de péché, ou comme une action de grâce, ou une offrande pacifique”; l’objet ainsi visé devient alors interdit; R. Juda en permet la jouissance. S’il dit: “Ce que je mangerai de toi sera pour moi le sacrifice”, ou “comme un sacrifice”, ou (tout court) “sacrifice”, l’objet visé sera interdit. S’il dit: “au sacrifice5 Littéral: en non-sacrifice. La Guemara l'explique., je ne mangerai rien de toi”, R. Meir (seul) l’interdit. Si l’un dit à son prochain: “qu’il soit interdit à ma bouche de parler avec toi”, ou “à ma main de travailler avec toi”, ou “à mon pied de marcher avec toi”, ces paroles constituent les interdits.